Agustin Moore

heatherfield

Portrait

MIROIR, OH MON MIROIR.

Que dire ? Je ne suis pas narcissique, ni vaniteux. Pas non plus modeste. Il ne me reste alors qu'une alternative : dire la vérité. Je ne sais faire que ça. Je suis assez grand, pas tellement pour mon âge. Je suis aussi assez mince. Mais pas musclé. Je ne fais pas de sport. Ni de muscu. Je déteste presque ça. Ce qui me vaut de ne pas grossir, est que je ne mange pas énormément. Même presque pas. Sinon, je change souvent de coupe de cheveux, mais en restant toujours au naturel, ce qui m'a permis de m'apercevoir que, plus mes cheveux sont courts, plus ils sont foncés. D'un blond pur lorsqu'ils sont mi-longs, et presque châtains coupés à ras. Mais je n'aime pas être blond. Je trouve que ça attire trop l'attention. Sinon, que me reste-il ? Le style vestimentaire. Je m'habille comme il me plaît de m'habiller, ni trop classe, ni trop détrontracté. Un style à mi-chemin. Finalement, je pourrais dire que j'ai un physique assez simple.

Il parait que je suis comme ça

C'EST DANS MON CARACTERE, JE NE PEUX PAS CHANGER.

A vrai dire, je ne saurais décrire moi-même mon caractère. Il est compliqué. Ce que je sais faire de mieux est donné un point de vue extérieur, celui que me renvoie mon entourage. Tout d'abord, je suis timide. Je ne sais pas d'où ça, j'ai peut-être peur des nouvelles rencontres, des changements. Mais pas asocial. Je suis marrant sans le vouloir, je suis maladroit sans être ridicule. Je suis gentil, attentionné, surtout avec mes proches. Je suis sensible, fragile. Je suis susceptible, parfois assez irritable. En fait, je suis encombrant comme ami à avoir. Parce que je suis lunatique, je n'ai pas une grande joie de vie apparence. Mais bon, certains m'aiment comme je suis. Enfin, surtout certaines.

L'histoire de ma vie

PERE CASTOR, RACONTE NOUS UNE HISTOIRE.

Une nuit de pleine lune, dans un petit d'Angleterre, en banlieue éloignée de Londres. C'était ainsi qu'il me fallait naître. Ma mère était très jeune pour avoir un enfant, mon père un peu plus vieux. Ils ne vivaient pas ensemble, bien sûr, pour eux j'étais une erreur de parcours. Ils s'étaient rencontrés au lycée, vivaient dans le même village perdu depuis toujours, et ne comptaient pas le quitter avant très longtemps. J'étais blond comme ma mère, beau comme elle. Mais qu'avais-je de mon père ? Peut-être rien, et c'est tellement mieux comme ça. A l'annonce de la gestation inintentionnelle de ma mère, il prit ses valises, dit adieu à ses parents, et partit le plus loin possible, de manière à ce qu'on ne puisse plus le retrouver. Ma mère lui en voudrait toute sa vie pour cela, mais elle ne pouvait pas faire grand chose contre. Elle le rechercha durant de longues années, mais n'y parvint jamais. Elle ne pouvait s'occuper seule d'un enfant, et le savait, mais elle n'aurait pour rien au monde voulu se séparer de moi. Elle n'avait pas de famille ni d'amis dans le village, elle était complètement isolée du monde extérieur. Mais elle ne pouvait s'en aller de tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle connaissait depuis sa naissance. Elle y tenait bien trop. Ainsi je dus grandir dans ce village. Je n'avais pas d'amis, allait à l'école à vélo jusqu'à la périphérie de Londres. Esseulé, coupé du monde, je me forgeai ainsi une grande indépendance. Je découvrais ce qui m'attendait autre part, dont je finis par rêver, grâce à mes professeurs, et aux commerçants que je rencontrais. Il y avait aussi ma voisine, une vieille femme veuve, qui me parlait toujours de l'Amérique, des Etats-Unis, un énorme pays avec des tonnes de villes, de gens, de paysages différents. Pour moi c'était le rêve d'habiter là-bas. Je n'osais pas en parler à ma mère, j'avais peur qu'elle veuille m'enlever ces idées de la tête. Elle-même se considérait veuve, et voulait pouvoir vivre seule, indépendante. Mais elle en était totalement incapable. Alors un beau jour, en début d'après-midi, un évènement déclencheur lui fit prendre une décision qui serait sans doute la meilleure de sa vie. En rangeant ma chambre, elle y trouva un poster des Etats-Unis, et comprit alors. J'avais besoin de partir loin de tout ça, de découvrir la ville, la vraie vie. De plus, ses parents vivaient là-bas, à Heatherfield. Elle ne leur avait pas parlé depuis longtemps, en raison d'une mauvaise entente entre eux, mais leur annoncer qu'on leur rendait visite leur ferait sans doute plaisir. Elle commença à organiser notre nouvelle vie alors que je terminais mon avant-dernière année de lycée. Elle trouva une petite maison près de celles de mes grand-parents, qui en financèrent une grande partie. Et en août de pouvions partir. Je n'eus aucun mal à me séparer de l'Angleterre, mais ma mère un peu plus. Je pris l'avion pour la première fois de ma vie, et me sentis malade comme un chien. Pourtant j'aimais être dans l'air, parmi les nuages. Quelque part, ça me rassurait, j'avais l'impression d'être dans mon élément. Arrivé à Heatherfield, je me croyais sur une autre planète. Tout était plus haut, plus vaste, et tellement différent. Je me dis que je pourrais m'habituer. Puis la rentrée vint, et je découvris mon nouveau lycée. Plus grand, lui aussi. Je découvris la différence des Etats-Unis par rapport à l'Angleterre, par leur culture, leur accent. Et leur mentalité. Au lycée, je m'isolais, je regardais vivre les autres. J'espérais qu'on ne me parlerait pas, mais je découvris que ce n'était pas si simple que ça. Beaucoup de gens s'intéressait à moi. Moi, je ne m'intéressais à personne. Jusqu'à rencontrer Will Vandom. Elle était dans la classe inférieure à la mienne. Elle était belle, simple, gentille. J'adorais son sourire. Je ne m'étais jamais intéressé aux filles de mon âge, je savais seulement à quoi cela servait de s'y intéresser. Puis je me dis, que peut-être, si certaines filles me faisaient cet effet-là, ça pourrait faire la même chose avec les garçons. Alors je commençai à regarder les garçons, et je découvris Eric Lyndon. Lui aussi m'attirait beaucoup. Il me fallait à présent trouver le courage d'aller leur parler. Mais dans ce nouveau monde, si étranger, quel moyen aurais-je pu trouver pour m'y prendre ?

J'ai un petit secret

BOUCHE COUSUE !

Un secret ? J'en ai quelques uns, oui. Comme que je n'ai pas de père, que je viens d'un village de pauvres, que ce sont mes grands-parents qui m'achètent mes habits de mode. Mais surtout, maintenant, je sais mon vrai secret. Je suis bisexuel. J'aime Will Vandom, et Eric Lyndon.

Derrière mon écran

heatherfield

SANS MOI, IL NE VIVRAIT PAS.

Je m'appelle Tim j'ai quatorze ans, j'habite à Paris. J'ai découvert ce forum car j'en cherchais un nouveau au contexte original, et celui-ci était affiché dans les derniers forums ouverts sur Pub-Rpg-Design. Je l'ai parcouru. Le design est très bien. Le forum est assez simple, d'un style assez nouveau. Il est loin du modèle de forum que je déteste, genre les RP city ou université avec 300 membres, où on ne s'y retrouve plus tellement la CSS est exploité. Ce forum me plaît vraiment. De plus, malgré le fait que je sois un garçon, je lisais les WITCH étant petit (eh oui, honte à moi), donc l'histoire me plaît bien, car elle reprend ce thème sans tomber dans l'infantile. Je n'ai pas pris un personnage vacant car leurs avatars ne me plaisaient pas trop. En fait, je n'aime pas les personnages masculins de WITCH, à part Caleb, mais son avatar ne m'enchante pas trop. Si j'ai le droit plus tard de prendre un double-compte, je prendrai sûrement Eric, ou un démon, ou un adulte. J'espère me plaire sur ce forum, je vais d'ailleurs me mettre en quête de quelques membres pour vous.